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- it's time to be a big girl
and big girl don't cry -

Album dans les mains, reagan le regardait avec nostalgie. Les larmes coulant à flots sur sa peau de porcelaine, elle se sentait seule, plus que jamais. Et ceux, malgré le fait que son mari faisait tout pour l'épauler, et lui montrer son amour. En vain. La rousse était inconsolable, honteuse et se sentait minable. L'argent qu'elle possède, les derniers vêtements à la mode et les plus beaux meubles, elle échangerait tout cela contre du bonheur, contre ce bébé perdu. deux mois, elle n'a senti ce petit être innocent uniquement pendant deux petits mois. La vie était cruelle, et horrible. On dit que chaque femme réagit de manière différente à une fausse-couche. Et pour reagan, c'était une tempête, un tourbillon infernal de tristesse. Tobias, elle l'avait prive du droit d'être à nouveau père, elle avait fait souffrir l'une des personnes qu'elle aime le plus au monde. reagan essuya une larme en ouvrant l'album, l'album de leur histoire. la première photo est celle de leur un an. rien ne les prédestinait à être ensemble, trop différent. reagan, la fille d'un politique, riche comme midas et totalement folle. et tobias, sans père, ayant du mal à boucler les fins de moi et discret. sans compter leurs deux ans de différence, personne n'y croyait. et pourtant, après cinq ans de relation, tobias a demandé la rousse en mariage, devant toute sa famille, et sa mère. la belle se souviendra toujours de ce qu'elle avait dit - t'attends quoi pour m'enfiler la bague ? -. le mariage fut sans hésitation l'un des plus beaux jours de sa vie, dans sa robe blanche, les cheveux lâchés. caressant la photo, reagan voulait revenir en arrière, où elle était heureuse, où elle n'avait rien perdue mais tout gagné.
la porte s'ouvrit et bientôt, les cris de ses enfants se firent entendre. une des choses dont elle est le plus fière, son sang, sa chaire, ses amours. ils devaient être cinq, mais en perdant son bébé, reagan a perdu cette autre chance. elle se sentait coupable, coupable de priver ceux qu'elle aime. en se mordant la lèvre, reagan se releva et sourit en voyant ses enfants dans la cuisine. tobias lui lança un regard. il voyait bien que sa femme allait mal. que malgré son sourire, la rousse ressentait une peine immense. - les enfants, allez dans votre chambre - demanda tobias. les trois enfants s’exécutèrent en embrassant reagan au passage. - je reviens - dit-il en prenant dylan, le petit dernier dans ses bras. quelques minutes plus tard, tobias arriva en voulant prendre reagan dans ses bras. en vain, rapidement, la allen recula, d'un air désolé. elle n'était pas prête. tobias passa une main sur son visage. - reggie, ça va aller. mais c'est pas en agissant comme ça que tu vas aller mieux, bien au contraire. - soupira-t-il. - je sais, mais j'ai besoin de temps. et de partir. - annonça-t-elle, la voix tremblante. - de nous ? des enfants, de moi ? - fit-il, étonné. la rousse lâcha un petit rire, jamais elle ne pourrait les laisser. son regard dévia vers un article, sur les sons, un club de lonwood. cela faisait des mois qu'elle tannait son mari pour qu'il accepte d’emménager là-bas. - on va à lonwood. en tout cas, moi, j'y vais. et soit tu viens, soit, fin t'as compris. j'en ai besoin, surtout en ce moment. - répliqua rea.
tobias avait compris, tobias était partie. jouant avec ses enfants. elle espérait que son mari revienne, du plus profond de son coeur. reagan n'avait pas été maligne, loin de là. mais elle avait besoin de cet air frais. la porte claqua laissant toby entrant dans le salon. il était encore en colère, elle le sentait, mais il se contenait pour les enfants. - préparez les valises - dit-il simplement, en se réfugiant dans la chambre parentale.